2 février 2010
Cheminement
Je marchais sous la muraille au bord de l'océan
Elle était faite de pierres et de végétaux
Qui avaient vu passer
Tant de monde avant moi.
Mes pensées se mêlaient
Aux sanglots des femmes de marins
Aux soupirs des enfants égarés
Aux rires des amoureux
Aux regards de ces douaniers des côtes sauvages.
Quelques fleurs séchées veillaient et semblaient éternelles.
Feuille
Côte sauvage près du port de Doëlan, Finistère
Quand on porte un chagrin, il faut le porter loin pour le laisser un peu s'égrener sur la route. Maurice Magre, extrait de Les belles de nuit
Délaisse les grandes routes prends les sentiers. Pythagore
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