23 septembre 2010
Prémisses d'automne
Les premières feuilles mortes me chantent une poésie de mon enfance:
L'automne au coin du bois
Joue de l'harmonica.
Quelle joie chez les feuilles!
Elles valsent au bras
Du vent qui les emportent.
On dit qu'elles sont mortes
Mais personne n'y croit.
L'automne au coin du bois
Joue de l'harmonica.
Maurice Carème
Les étangs revisités
Ont pris de la maturité
L'été les couvre de verdure
L'automne apporte la parure
De tous ces mois passés
De promeneurs apaisés.
Les longues marches au bord de l'eau
Sont dix mille pas comme un cadeau.
Feuille
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